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Lëanam
6 décembre 2008

3 jours

   Voilà ma semaine qui commence avec l'annonce d'un départ sur trois jours près de Rouen. "Super, ma famille étant de là-bas, je pourrais les voir!". Bref, mon patron part et je ne le revois que mardi après-midi. Je lui demande quand même le lieu exact, qu'il est incappable de me dire, le but de mon déplacement pour préparer les affaires nécessaires point de vue travail sur le terrain: GPS, théodolite, piquets, niveau automatique, mire, ... Bien sûr je prends plus de choses car comme d'habitude, je sais très bien que je vais avoir l'agréable surprise de me trouver en manque du simple petit truc...

   Donc dans l'après-midi du mardi, je me débrouille pour trouver le lieu et me trouver aussi un hébergement pour le soir avec mon collègue. Donc je cherche, farfouille sur internet, et puis bingo, je trouve un petit hôtel à 68€ la nuit, le repas et le ptit déj. Je demande à la secrétaire si cela convient. J'ai un accord. Mais voilà qu'une collègue me dit: j'ai trouvé moins cher et c'est mieux. Alors pourquoi pas, je note le nom, prend une réservation sur deux jours et c'est partit.

   Ah oui, entre temps, j'ai découvert que mon chantier ce n'était pas tout à fait Rouen, mais plutôt Dieppe (Somméry exactement). Donc je n'aurais pas le temps d'aller faire un saut chez mes oncles et tantes. Tant pis.

   Le mercredi à 3h du matin, je me lève le ventre un peu noué, je ne vais pas pouvoir faire de bisous à mon Bébinou. Pas plus qu'à Papounet car il daigne se retourner... Bref, à 4h du matin, nous prenons la route avec mon collègue, je rentre dans le GPS de mon Papa l'itinéraire jusqu'à l'hôtel car un peu de repos avant de travailler c'est pas mal. C'est pour cela que l'on est parti tôt. Tout va bien, passage de Paris un peu difficile mais pas non plus terrible, puis viens un bouchon sur l'A13. Mais trop tard, j'ai pas mis 107.7 assez tôt. Et là on apprend que ce sera le blocage total jusqu'au déminage d'une bombe datant de la seconde guerre mondiale. Donc arrêt. Le départ va se refaire mais avec un peu de retard sur notre trajet. Puis on passe Rouen, déjà là, c'est pas normal, on a pas du voir un panneau. Mais le GPS n'a pas bippé. Donc me serais-je trompé sur le lieu? Vérification, non c'est bien la ville de l'hôtel. (Bien sûr je n'ai pas pris le temps de vérifier l'adresse de l'hôtel par rapport au chantier, faisant une confiance totale en ma collègue...). Puis le patron appelle, vous êtes où? On arrive d'ici une heure, donc je rentre le lieu du chantier. Et nous voici en train de faire demi-tour, pas normal!!!

   Donc on arrive à 14h sur le chantier, ni une ni deux, on débute. Je prends deux minutes pour annuler la réservation de ce fichu hôtel trouvé à 1h15 de notre chantier, et puis on verra bien ce soir comment on fera.

   Un beau ciel bleu, quoi de mieux, le bonheur, on travail tard pour être sur de finir le jeudi soir. 18h15, on range tout, car nous ne voyons plus rien. Et là je me rappelle vaguement l'hôtel que j'avais choisi au départ!!! Et on se dirige donc vers Forges les eaux à 11min. Super, je trouve ce fameux hôtel à 68€ la nuit. Si le patron n'était pas trop pour, au vue de la situation que je lui ai expliqué, il a dit "Parfait". On a bien dormi, bien mangé.

   Le jeudi on se lève donc et surprise, il neige, il pleut, il y a du vent et on a pas mal de boulo... J'appel mes chéris pour savoir comment s'est passé la nuit sans Maman. Et bien l'enfer, il a refusé de dormir, il s'est couché vers 0h pour se relever vers 2h. Ah le Torti Cochon!!! Papa est mort, il veut pas de al seconde nuit comme ça... Bon courage! Donc je vais déjeuner, et c'est parti. Mais au bout de 9 piquets planté au sol, on était TREMPE. Mes 4 épaisseurs trempé, les gants je les enlève, le bonnet pareil, et le blouson jaune imperméable?  Niet! Bref journée pourrie, j'ai envie d'arrêter, mais pas le choix on continu. Je râle, je peste, pourquoi avoir choisi ce job?? L'après-midi du vent, on est trempé, le jean n'a pas du tout séché à midi, on a froid, on tremble, mais plus de pluie, ouf! Et on fini sur le pas de course à 17h.

   Une douche chaude, on ne sort pas des chambres jusqu'au dîner, je pique un somme mérité. Et retour au dodo quelques heures plus tard crevée. Mais pas moyen de bien dormir, par contre Bébinou étant crevé, il dort à point fermé. Chéri aussi. Et moi je tourne et tretourne. On décolle à 8h de Forges les eaux et on arrive à 15h à Lyon. Nous ne sommes par rentrés par Paris, donc pas de bouchon, parfait.

   A mon retour à la maison, Bébinou à courru dans mes bras, et j'ai eu un gros câlin. Mais depuis, il surveille que je sois là, que l'on soit là Papa et Maman, lors des siestes et couché du soir... La nounou l'avais trouvé triste jeudi, cela l'a fait pleuré, lui qui est si joyeux!! Elle m'en reparlera lundi...

   J'ai apprécié mon déplacement, mais mieux organisé et avec un meilleur temps, cela n'aurait pas été un luxe!! Je sais que j'y retourne en janvier. Mais je ne sais pas si c'est bien d'accepter un autre type de déplacement avec un petit Bonhomme si petit...

   Merci de m'avoir lu à ceux qui en ont eu le courage ;-)

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Commentaires
I
J'ai eu le courage de tout lire la dernière fois mais sans laisser de message ! Que de péripeties ! J'appréhende aussi de laisser Cyprien... J'essaye d'éviter au mieux les déplacements professionnels qui m'éloigneraient une nuit de mon tit bout...
N
Ah la la, pas toujours simple le boulot... Surtout quand on est obligé de laisser son Bebinou à la maison...
Lëanam
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